© Frederick Guerri Tous droits réservés / © Frederick Guerri All rights reserved
ET TOUT COMMENÇA DANS LE NOIR, AVANT QUE LA LUMIERE NE SOIT.
Surement une soif d ‘ailleurs aux contours circulaires, pour revenir à l’essentiel, pas au départ.
Un centrage artistique, une quête d ‘identité légitime.
Peut -on rester insensible et simple consommateur de spectacle, quand on a eu la chance de se nourrir de celui-ci « Calmant de Douleurs »
Peut -on rester muet lorsque le sourire se dessine sur la bouche sèche de plaisirs.
Peut-on ne rien partager quand en six minutes face et en soi, les miroirs de la vie diffusent leurs puissantes introspections en senteurs de bien – être.
« Femmes De Cirque « devait naître pour montrer, raconter, partager ces amas d’émotions, ces violents frissons, ces sages images complices d ‘artistes.
Chaque image est un sentiment, chaque instant une onde, chaque mouvement une vibration, chaque lumière un unique espoir.
Je ne suis que le conteur de cela, l’interprète contemplatif, le canalisateur d’énergie, le jubjoteur du quotidien.
Occuper le temps pour mieux l’arrêter, remède aux fractures de la vie « Noble photographie »
Un Jour, une salle, un spectacle au hasard, peut-être pas !
Une musique de film ‘The Hours » Philip Glass, une artiste sur scène Christelle Dubois, un vertige intérieur, rappel d ‘une émotion du passé « Personnelle » , Là le spectacle vivant prend tout son sens .
Aller voir l’artiste après le spectacle et lui dire combien on a aimé ce que l’on a vu, lui dire pourquoi suite à cet échange construire une amitié, s’apprécier.
Un simple mécanisme, un partage de sensibilité.
Une curiosité naissante, des images de spectacles et parfois à nouveau une émotion qui pousse à l’audace de la rencontre artistique.
Puis vient le nombre d’images, la série, le thème plus qu’évident.
« FEMMES DE CIRQUE » sur scène, mais dans la vie aussi, Femmes de Cirque comme amies, malgré le temps des lointains, malgré la distance incompressible, malgré les langues qui me font souvent défaut, juste avec le doute et la certitude des regards qui parlent comme une éclosion, juste avec les sourires retenus, juste avec les gestes qui rassurent, juste avec les accolades fraternelles.
Femmes de Cirque comme un hommage d’images, une tribune libre d’expressions, pour qu‘ensemble nous revendiquions, une autre plastique, une autre logique, une autre mécanique humaine.
Pour qu‘ensemble nous crions au combien ce fil artistique incertain , cet apesanteur de tous instants est un mode respiratoire aux apnées multiples , mais aussi aux grandes bouffés d’air dans des plaines parsemées de chapiteaux ,de cirque en dur ornés de dorures , dans des salles applaudissantes , dans des coulisses exigües, dans des chez soi mérités , des haltes pour reposer les corps et l’ esprit , pour que naissent d ‘autres aventures aux perspectives incertaines mais aux certitudes ancrées.
Un choix « deux vies » celle d’une famille nomade, celle de faire comme les autres et peut être parfois un petit peu plus, être artiste indépendant et pas aux dépends, gagner sa liberté pour partager celle des autres, pour que le regard flirte avec l’horizon, que l’économie soit secondaire, que l’ aventure soit solidaire.